Jean-Philippe CATUSSE - Entreprise INTERPLUME

"Vendée International, un partage d'expérience précieux pour résoudre ses problèmes à l'export"

La société interplume valorise des plumes en provenance de l’industrie agro-alimentaire de la partie ouest de la France, majoritairement des plumes de canard. Interplume en ressort un produit prêt à l’emploi utilisé dans les différentes industries comme l’ameublement, la literie, le prêt à porter… mais d’abord elles passent par un traitement, un lavage et une homogénéisation dont sont chargées une trentaine de personnes sur un site actif 24h/24.

Crée en 1983 et avec une acquisition en 2007, c’est l’une des dernières grosses entreprises de l’industrie textile en France.

Les approvisionnements sont majoritairement français, hors crise de grippe aviaire et le développement export entamé depuis plus de 30 ans représente aujourd’hui 80% du CA.

Comment a débuté l’export pour Interplume ?

La France est le 2° pays producteur de canards au monde, derrière la Chine. Malheureusement la taille du marché français n’est pas assez importante, l’export était donc la meilleure option.

L’export a débuté dans la zone UE puis dans les pays scandinaves et enfin du grand export en Asie (Chine, au Japon, à Taiwan et au Vietnam).

Quels sont les freins rencontrés à l’export ?

La notion de normes est un véritable obstacle. En France, la production se fait en fonction des normes françaises et européennes. Dans l’espace Schengen, on retrouve une libre circulation des marchandises mais une fois sur du grand export, chaque pays peut avoir des normes différentes des nôtres ce qui demande une grande adaptabilité sur les produits.

La culture peut aussi être différente, les styles de négociations sont par conséquent également différents. Les obstacles peuvent varier en fonction des métiers mais « la meilleure école reste le terrain, pour comprendre il faut se déplacer ».

Quelles sont les perspectives de développement d’Interplume ?

Interplume aimerait s’inscrire de plus en plus dans une économie circulaire dans laquelle l’entreprise est déjà investie, avec comme actuellement, une station d’épuration indépendante complète, équipée d’éclairage photovoltaïque, d’éclairage led… Cette démarche est menée volontairement par l’entreprise mais elle répond également à une réelle demande sociétale de la part des clients.

Quelles seraient les évolutions souhaitables du marché pour Interplume ?

Interplume espère une relocalisation de certains des clients en France, même si 80% du CA se fait à l’export, il serait bien de retrouver des clients dans le prêt à porter ou la literie en France.

Le + de Vendée International

Chasser en meute, ça permet d’avoir des échanges sur des problématiques communes

Même avec des métiers différents, les problématiques exports sont souvent les mêmes. En fonction des lieux d’export des entreprises, ils peuvent donner une approche différente et partager leur expérience.

Ensuite, c’est un maillage du territoire vendéen qui est très important, un soutien non seulement de la CCI mais aussi des autres structures.

 

Pourquoi adhérer à Vendée International ?

Pour les entreprises qui ne font pas d’export, cela leur permet d’avoir un partage d’expérience et de découvrir le fonctionnement des exportateurs confirmés.

Le fait d’être en réseau insuffle une certaine force à ceux qui souhaitent se tourner vers l’export, soit parce que le marché français est trop petit, soit parce que certains marchés exports sont plus valorisants. Il est enfin de pouvoir trouver des solutions à des problèmes déjà rencontrés par des pairs.

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